En 2024, le LIO a financé une école de terrain en Corse : du 27 septembre au 7 octobre, a concerné une trentaine de participants, des étudiants de Master 1 Sciences de la Terre. L’objectif de ce stage était de confronter les étudiants à une série d'unités géologiques complexes dans les domaines de la pétrologie métamorphique et magmatique ainsi que de la tectonique. Dans la continuité de la formation de terrain de l'Université Lyon 1 et de l'ENS de Lyon l'accent a été mis sur l'autonomie des étudiants. Dans un premier temps ils ont développé leurs capacités à caractériser des affleurements ou la géologie d'une zone délimitée (réalisation de schémas d'affleurement, cartes, coupes géologiques). Dans un deuxième temps les étudiants ont mené un travail d'analyse de ses observations à fins de reconstituer l'évolution de la zone d'étude et de caractériser les processus liés à cette évolution. La possibilité d'aller en Corse a permis de travailler sur un objet exceptionnel, tant par sa qualité pédagogique que par sa richesse géologique.
(crédits photos : Jean-Emmanuel Martelat)
Par ailleurs, le labEx LIO participe chaque année à un stage en partenariat avec l'Observatoire de Haute-Provence. Du 23 au 27 septembre, les étudiants du M2 Astrophysique de l'Université Claude Bernard Lyon 1, ainsi que ceux du M2 Cosmologie et Physique des particules, rejoignent leurs homologues de l'Université de Montpellier pour quatre nuits d'observation des étoiles.Cette année, un nombre record de 29 étudiantes et étudiants ont pu utiliser 3 télescopes de l’OHP ainsi que le télescope IRiS du LabEx OCEVU pour mener à bien 10 projets. Au cours du séjour, les étudiants ont également eu l’opportunité de visiter le télescope de 193 cm et le spectrographe ELODIE avec lesquels les astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz ont découvert la première exoplanète en orbite autour d’une étoile de séquence principale en 1995. Ce séjour est un moment important pour les étudiantes et étudiants de Master qui ont ainsi l’occasion de rencontrer l’ensemble de la promotion répartie sur deux sites, et d’obtenir eux-mêmes des données de qualité professionnelle qui leur permettront de mener un projet de recherche en groupe tout au long du semestre. Les périodes aux conditions météorologiques clémentes ont été mises à profit pour collecter plusieurs milliers d’images et centaines de spectres afin de mener à bien leurs projets puis de réaliser quelques images d’astrophotographie.
(crédits photos : Julien Morin)